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Quand on veut changer, il faut être prêt.e à se confronter à notre complexité.

Nous sommes nombreux.se.s à être traversé.e.s par des envies de changement : changer son mode de vie, changer de boulot, changer de comportement, changer son rapport au monde, aux autres, ou à soi.



C’est cool, car je suis convaincue que le changement est souvent positif.

En revanche, nous sommes aussi très nombreux à résister au changement : c’est stressant, ça fait peur, on n’en veut pas, ou pas comme ça, on ne trouve pas l’énergie, les choses sont très bien comme ça finalement... Pourquoi est-ce si difficile, parfois ?


La flemme est un autre fléau, mais ce n’est pas le sujet de cet article ;)


Parce qu’on ne peut pas parler de changement sans revenir à l’humain. Et ça tombe bien, l’humain, on parle beaucoup ces derniers temps.

Je suis ravie, l’humain, c’est un sujet qui me passionne, car c’est un sujet infini : la matière humaine est évolutive et complexe. Ok, c’est simplement résumé. Mais au fond, ça veut dire quoi ?

Rapide tour de ce qui se passe dans ma tête quand j’y pense :


Entre qui on est, qui on pense être, qui on aimerait être, ce qu’on fait, ce qu’on pense devoir faire, ce qu’on a envie de faire, le monde extérieur, le monde intérieur, ce qu’on vit dedans et ce qu’on vit dehors, les pensées qui nous stimulent et celles qui nous freinent, les sentiments qu’on exprime et ceux qu’on refoule, ce qu’on fait et ce qu’on ne fait pas, ce qu’on nous a dit et ce qu’on ne nous a pas dit, les relations avec les autres, les relations avec soi-même, les blessures, traumas et autres souvenirs passés qui nous ont marqués, ceux qu’on a oubliés, ceux qui nous donnent le sourire, les leçons qu’on a tirées et celles qu’on n’a pas encore comprises, ce dont on a hérité et ce dont on veut se libérer, la culture et la société, la religion et les croyances, la famille et l’éducation, la vie professionnelle, ce qu’on veut construire, ce qu’on veut consolider, les fantasmes, les rêves, et la réalité, la théorie et la pratique, les valeurs morales et les valeurs qui nous font vibrer, ce qu’on voit de notre corps et ce qu’on ne voit pas, la santé, la vitalité et la fatigue, l’énergie que l’on ressent et celle qui nous manque, ce qu’on mange, ce qu’on aime et ce dont on se prive, les envies et les frustrations, le regard des autres et celui qu’on porte sur nous, l’amour pour soi, pour l’autre, les peurs que l’on ressent, le manque, la lutte contre nous et l’alliance avec nous, les voix du passé et les aspirations futures, la façon de percevoir le monde et la façon qu’on a de s’adapter, la sagesse des uns, la bêtise des autres, le changement et l’immobilisme, le quotidien, la routine et les moments de pause, d’évasion, là où on en est aujourd’hui, et là où on souhaite être demain, …comment trouver nos repères et savoir qui on est ?


La liste est longue, non exhaustive… et ça donne déjà le tournis, non ?

Ce n’est qu’une petite partie…



Chaque jour, notre cerveau génère environ 60 000 pensées. Autant dire que l’impact de ces pensées sur ce qu’on ressent (=nos émotions) et sur la façon dont on agit (= notre comportement) est énorme : ça donne des possibilités à l’infini, de singularités, de manières d’être et d’agir.

Et bien c’est ça, pour moi, la complexité de l’humain.


Quid de la “matière évolutive” ?


Simplement le fait que chaque jour, nos expériences nous façonnent et nous font évoluer. Ce n’est pas toujours perceptible, ce n’est pas toujours le bon moment, ni ce qu’on se souhaiterait, mais ça se passe quand même. Avec ou sans nous, le monde évolue.

Si nous voulons être acteur d’un changement en nous, généralement pour tendre vers un mieux-être, alors nous avons des tas de façons de le faire, à des rythmes et des niveaux très différents. Car en général, et la complexité décrite quelques lignes au-dessus le résume, on a souvent 1000 problèmes à régler et pas un seul. Alors, par où commencer ?


Il n’y a pas de secret. Quand on amorce un changement, c’est difficile de s’y mettre, et facile de s’y perdre, ou de vouloir lâcher l’affaire, si on n’a pas d’outil ou d’aide pour décoder toute cette complexité.

Je n’ai jamais eu envie de lâcher l’affaire. Au contraire, j’ai toujours voulu prendre ce sujet à bras le corps, pour (me) comprendre et avoir des clés. Pour agir, et évoluer à ma façon, librement, dans le sens que j’estime être celui qui me plaît.


Il m’est arrivé de m’y perdre, que ça prenne du temps, que ça soit désagréable. Apprendre à se connaître ne se fait pas sans effort. Changer, évoluer et grandir non plus.


Mais mettre des mots, et ressentir, au fond de nous, qui l’on est et comment on fonctionne, se sentir à notre place, aligné.e et motivé.e par nos envies et des projets qui nous ressemblent, c’est tellement kiffant ! Souvenez-vous de la fois où vous avez compris un truc qui vous bloquait depuis longtemps ; et bien c’est un peu pareil :)


Alors la question à 10 000 pour celles et ceux qui auraient envie de changement: êtes-vous prêt.e.s à vous attaquer à votre complexité ?

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